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Date de création : 01.10.2012
Dernière mise à jour : 30.12.2012
11 articles


Togo---5343 cas de grossesses scolaires recensés en 3 ans

Publié le 26/10/2012 à 22:34 par objectiftogo2025 Tags : jeune fille monde femmes lecture
Togo---5343 cas de grossesses scolaires recensés en 3 ans

 

Au Togo, l’éducation de la jeune fille est menacée par des cas de grossesses souvent recensés en milieu scolaire.

Malgré le discours officiel très huilé, le drame dans le milieu éducatif échappe aujourd’hui à tout contrôle avec pour corollaire, les jeunes filles qui écourtent très tôt leurs études au détriment des garçons, qui eux  poursuivent leur  cursus scolaire en toute tranquillité.

Un rapport accablant publié récemment  a  révélé que 5343 cas de grossesses ont été enregistrés sur toute l'étendue du territoire national entre 2009 et 2012.

Les 5343 sont répartis comme suit par région : Savane : 514 cas, Kara : 1004, Centrale : 994, Plateaux : 1947; Maritime : 54, Golfe : 230.

A la lecture des statistiques, la région des plateaux, milieu très animé et visité par nombres de touristes occupe le peloton de tête.

Le drame qu’a noté les Experts qui ont mené l’étude  est  que, les petites  filles du cours primaires dont l’âge souvent compris entre 08 et 12 ans sont aussi victimes de ces grossesses précoces.

Il s’agit souvent des rapports sexuels entre enseignants-élèves, élèves-élèves ou un individu externe- un parent au village souvent très âgé qui demande la main de la jeune fille pour la prendre en mariage-, des viols, des mariages forcés, etc.

Ces dérives graves dans le système éducatif au Togo sont souvent restés impunis d’une part parce que, les parents des jeunes filles ont peur de dénoncer les auteurs aux pouvoirs publics ou soient, ils sont complices.

«Une fille à l’école ne sert à rien », reste leur slogan favori.

Et pourtant le législateur togolais a prévu des dispositions légales, des peines allant jusqu’à 10 ans de prison pour les présumés auteurs. Mais, ces textes ne sont nullement respectés et l’éducation de la jeune fille  togolaise est en danger et personne n’ose lever son petit doigt pour dénoncer cet état de fait.

Il y a quelques jours, l’ONG Plan International en collaboration avec le gouvernement togolais a lancé une campagne nationale dénommée «Parce que je suis jeune fille ».

La campagne vise à appuyer toute les initiatives visant à encourager l’éducation de la jeune fille au Togo et soutenir toutes les actions permettant à maintenir la jeune fille togolaise dans le système éducatif.

C’est l’occasion de lancer des appels pressants aux ONG impliquées pour le maintien des jeunes filles sur les bancs, les pouvoirs publics et toutes les bonnes volontés à œuvrer pour donner à la jeune fille africaine en générale et togolaise en particulier, une éducation de qualité.

L’avenir du monde est dans la main des femmes et ce sera un drame de ne pas œuvrer à lever les barrières qui handicapent leur scolarisation.