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Rechercheren faite je croit qu'il y a pas du sérieux en ce qu'il font concernant l'ansat, d'une part les fonds accordés
Par Nathalie, le 07.07.2021
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Par Nathalie, le 30.03.2021
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Date de création : 01.10.2012
Dernière mise à jour :
30.12.2012
11 articles
Le budget pour l'année fiscale 2013 est en augmentation de 20% par rapport à 2012. La croissance optimiste projetée en 2013 est de 5,3% contre 5% en 2012.
Le mauvais taux d’exécution des dépenses d'investissements en 2012 (30% contre 70% la norme admise) amène les spécialistes à jouer la carte de prudence sur les prévisions annoncées pour 2013.
A moins d'un miracle, le Togo éprouve d'énormes difficultés à consommer ses crédits, un problème qui dure et dont les bonnes solutions peines à être trouvées.
L'année 2013 sera difficile et les analystes sont unanimes. Les grandes entreprises togolaises sont en difficultés. L'opérateur de téléphonie mobile de la filiale Etisalat Moov-Togo est tombé en faillite et est depuis lors en redressement fiscal (source: Ayassor ministre de l'Economie et des Finances) ; la Togolaise des Eaux (TDE) en chute libre.
La TDE a enregistré des pertes colossales en 3 ans : 2,4 milliards en 2010 ; 3,5 milliards en 2011 ; 2,3 milliards en 2012 et 2,2 milliards de pertes projetées en 2013.
Les sociétés d'Etat, Togotelecom, Togocel, PAL, CEET etc. ne jouissent pas non plus d'une santé financière.
«En 2013, l'opération de privatisation de l'UTB et a restructuration de TogoTelecom pourraient être conduites à terme pour un montant de 45 milliards FCFA », lit-on dans la loi de finances.
L'Etat reste cependant très prudent sur la privatisation de la BTD, BIA etc. qu'il considère comme des poules aux yeux d'OR. @Yohanès Akoli
C’est avec grand soulagement et satisfaction que les citoyens membres des huit (8) pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) ont accueilli samedi la décision de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) relative à l’émission du nouveau billet de 500 FCFA retiré du circuit monétaire depuis 2003.
Le remplacement du billet de 500 FCFA par une pièce d’une même valeur depuis bientôt 10 ans, n’a pas été du tout une joie pour les usagers de la monnaie qui s’accommodaient plus du billet qu’avec les pièces.
Au Togo, comme dans d’autres pays, un sérieux problème se pose avec à la fois, la rareté de certaines pièces pour donner la monnaie après les achats-les pièces de 05, 10, 25 et 50 FCFA- mais aussi les pièces d’argent limées.
Des malentendus débouchant parfois à des bagarres et coups de poings dans les centres de commerce sont souvent récurrents et signalés dans la capitale togolaise parce qu’un client par exemple, après avoir fini ses emplettes a tendu une pièce limée ou un billet fatigué que les commerçants refusent de prendre.
Très souvent, ce sont les pièces de 250 FCFA ou de 500 FCFA qui donnent lieu à ces quiproquos entre vendeurs et acheteurs.
Parfois, ce sont les stations services qui tranchent l’affaire car elles, sont moins regardantes sur la qualité de la pièce ou du billet reçu.
Le 500 FCFA en pièce a fait que depuis, à des réceptions de mariages, d’anniversaires ou à l’église le dimanche, certains n’arrivent plus à faire des cadeaux.
Mettre la pièce de 500 FCFA dans l’enveloppe, s’est se montré être un minable, car la pièce se fait voir ou parfois, déchire ou tombe de l’enveloppe.
D’aucuns pour pallier à cela, ne fait plus de cadeaux ou préfèrent simplement ramasser des enveloppes vides, c’est-à-dire, ils ne mettent rien dans les enveloppes.
La seule raison qui explique cela est le niveau grandissant de pauvreté qui frappe les populations de la zone uemoa, car donné 1000 FCFA comme cadeau à un ami qui fête son anniversaire, c’est trop lui donné.
A l’annonce du retour du billet de 500 FCFA le 30 novembre prochain, les gens ne cachent pas leur satisfaction par rapport à cette importante décision.
«Depuis des années, je n’arrive plus à faire des enveloppes de 500 FCFA aux amis comme cadeau pendant les anniversaires, les réceptions des mariages. Il faut pouvoir faire un effort pour trouver un billet de 1000 FCFA minimum. Je suis très fière de la nouvelle du retour du billet de 500 FCFA », se félicite Mlle Maxime Délali, étudiante en 4è année, Sociologie du Développement à l’Université de Lomé.
Pour sa part, Marc Hanvi, conducteur de taxi-moto « Zémidjan » a indiqué que « c’est une bonne chose que la Banque centrale ait pensé aux pauvres qui peuvent aussi désormais faire des cadeaux ».
«L’émission de ce nouveau billet de 500 FCFA nous arrangerait, nous les pauvres », a-t-il ajouté.
Mme Juliette, Secrétaire-assistant dans une société privée de Lomé a indiqué que « La pièce de 500 déchire parfois l’enveloppe et ne fait pas sérieux quand on fait cadeau à quelqu’un ».
«C’est une bonne chose car ceux qui mettent les pièces de 500 FCFA, ça va les avantager. Les pauvres aussi peuvent commencer par faire cadeau aux gens lors des cérémonies de réception de mariage ou des anniversaires », a-t-elle ajoutée.
Les caractéristiques du nouveau billet de 500 FCFA
A la différence de l’ancien dont la couleur dominante est le vert, le nouveau billet de 500 FCFA qui sera mis en circulation a un format similaire à celui de 1000 F et une couleur orange dominante.
«Comme pour les autres coupures, le motif principal sur le recto du billet de 500 FCFA est le logo de la BCEAO, le poisson-scie, et une tablette tactile symbolisant les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Au verso, la savane est la thématique retenue, avec un couple d’hippopotames au bord d’un marais », a expliqué le Directeur des activités fiduciaires de la banque centrale, Tidiane Diakité, samedi à Dakar au Sénégal.
Il explique que « des signes de sécurité incorporés dans le billet permettent, en l’observant, en l’inclinant ou en le touchant de l’authentifier. Le logo de la Banque centrale, le poisson-scie et la valeur faciale en chiffres apparaissent en filigranes. La valeur faciale en chiffres est imprimée au recto, en haut à gauche, et au verso, en haut à droite, avec des motifs qui se complètent parfaitement lorsqu’ils sont vus par transparence. Un fil de sécurité, en surimpression discontinue, avec des mini-lettres, présentant en alternance, le sigle UEMOA et la valeur faciale en chiffres, traverse le billet dans le sens de la hauteur. De mini-lettres au recto de la coupure reprennent la valeur faciale en chiffres ; au verso, une bande à reflet vertical (bande iridescente) bicolore de couleur jaune/marron porte l’inscription de la valeur faciale en chiffres ; au recto, le logo de la Banque centrale, les frises entourant ce logo, les valeurs faciales en chiffres et en lettres, imprimées en relief, sont perceptibles au toucher. Le billet de 500 FCFA comporte en plus, un motif diffractif et holographique discontinu ».
La BCEAO annonce le lancement d’une campagne de communication pour familiariser le public avec le nouveau billet, avant le retrait progressif de la pièce de 500 francs CFA en circulation actuellement.
La BCEAO réunit le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Au Togo, l’éducation de la jeune fille est menacée par des cas de grossesses souvent recensés en milieu scolaire.
Malgré le discours officiel très huilé, le drame dans le milieu éducatif échappe aujourd’hui à tout contrôle avec pour corollaire, les jeunes filles qui écourtent très tôt leurs études au détriment des garçons, qui eux poursuivent leur cursus scolaire en toute tranquillité.
Un rapport accablant publié récemment a révélé que 5343 cas de grossesses ont été enregistrés sur toute l'étendue du territoire national entre 2009 et 2012.
Les 5343 sont répartis comme suit par région : Savane : 514 cas, Kara : 1004, Centrale : 994, Plateaux : 1947; Maritime : 54, Golfe : 230.
A la lecture des statistiques, la région des plateaux, milieu très animé et visité par nombres de touristes occupe le peloton de tête.
Le drame qu’a noté les Experts qui ont mené l’étude est que, les petites filles du cours primaires dont l’âge souvent compris entre 08 et 12 ans sont aussi victimes de ces grossesses précoces.
Il s’agit souvent des rapports sexuels entre enseignants-élèves, élèves-élèves ou un individu externe- un parent au village souvent très âgé qui demande la main de la jeune fille pour la prendre en mariage-, des viols, des mariages forcés, etc.
Ces dérives graves dans le système éducatif au Togo sont souvent restés impunis d’une part parce que, les parents des jeunes filles ont peur de dénoncer les auteurs aux pouvoirs publics ou soient, ils sont complices.
«Une fille à l’école ne sert à rien », reste leur slogan favori.
Et pourtant le législateur togolais a prévu des dispositions légales, des peines allant jusqu’à 10 ans de prison pour les présumés auteurs. Mais, ces textes ne sont nullement respectés et l’éducation de la jeune fille togolaise est en danger et personne n’ose lever son petit doigt pour dénoncer cet état de fait.
Il y a quelques jours, l’ONG Plan International en collaboration avec le gouvernement togolais a lancé une campagne nationale dénommée «Parce que je suis jeune fille ».
La campagne vise à appuyer toute les initiatives visant à encourager l’éducation de la jeune fille au Togo et soutenir toutes les actions permettant à maintenir la jeune fille togolaise dans le système éducatif.
C’est l’occasion de lancer des appels pressants aux ONG impliquées pour le maintien des jeunes filles sur les bancs, les pouvoirs publics et toutes les bonnes volontés à œuvrer pour donner à la jeune fille africaine en générale et togolaise en particulier, une éducation de qualité.
L’avenir du monde est dans la main des femmes et ce sera un drame de ne pas œuvrer à lever les barrières qui handicapent leur scolarisation.
Dur, dur d'être parent d'élève à ce début de rentrée scolaire au Togo. En l’occurrence, pour des parents qui ont des apprenants qui doivent faire leur entrée en 6è, c'est la croix et la bannière.
Depuis lundi 08 octobre ou le problème de places s'est posé dans nombre d'établissements. Certains dirigeants d'école ont recours à
des méthodes peu orthodoxes pour accepter l'inscription des élèves en difficultés.
L'argument avancé au départ, comme quoi, les salles sont archicombles, est mis sous éteignoir.
Certains enseignants officiant dans ces établissements publics, disposent de leur propre échoppe privée, souvent pas très loin de ces établissements publics et s'improvisent en conseiller des parents en leur indiquant, d'amener leurs enfants dans ces écoles vu que les places sont finis dans le public.
Le comble dans cette affaire est que certains dirigeants d'établissements publics ont crée de toutes pièces d'autres frais pour surcharger les parents déjà très affaiblis par l'érosion de leur pouvoir d'achat.
Officiellement, pour le collège, les filles doivent payer 6000 FCFA et les garçons 7000 FCFA.
Et voilà comment cela est structuré en prenant l'exemple d'une fille inscrite ce mercredi dans un établissement publics de Lomé.
Deux reçus sont délivrés: le 1er porte la mention: Reçu/Ecolage: 3000 FCFA. Le 2è porte la mention: «La somme de 3000 FCFA du parent de l'élève ....de la classe de 6è pour contribution et à l'amélioration des conditions de travail dans le collège de son enfant pendant l'année scolaire 2012- 2013 ».
Jusque là, c'est normal et aucun problème ne se pose car les parents, outre l’écolage peuvent aussi aider l’établissement.
Le drame est que, il y a deux autres rubriques et malins qu'ils sont, les responsables de ces établissements ne donnent aucun reçu aux parents pour éviter des ennuis. Sans trace!
Il s'agit des frais de bancs: 3000 FCFA et 200 FCFA pour les frais d'enveloppe pour y mettre les dossiers.
Autrement dit, les élèves dans nos établissements publics doivent payer pour le banc sur lequel, ils doivent s'asseoir tout au long de l'année scolaire.
Finalement, l'écolage de la fille devient 8200 FCFA et du garçon: 9200 FCFA.
En clair, c'est dommage que ces actes posés dans certains établissements sont aux antipodes du discours officiel.
Le ministre de l'Education nationale, Esso Solitoki doit se saisir de ce dossier et diligenter une enquête rapidement sur ces chefs d'établissements véreux qui se livrent à ces genres de pratiques, à moins que lui-même en est un complice et préfère se taire.
Trêve de politique spectacle et de discours creux, passons aux actes. Les parents n'attendent que ça.
(Image : file indienne des élèves en quête de place dans un établissement public de Lomé)
Le jour J de la rentrée scolaire pour le compte de l'année académique 2012-2013 a été d'une déception pour certains parents qui n'ont pas pu inscrire leurs enfants dans certains établissements publics.
Les cas ont été beaucoup plus compliqués surtout pour des élèves qui font leur entrer en classe de 6è où pour des raisons d'affectation de leurs parents, ils sont obligés de changer de milieu et de se faire du coup inscrire dans un autre établissement qui au départ n'était pas choisi, comme c'est le cas avant les examens.
Et pour cause, le nombre pléthorique d'élèves et l'absence criarde de salles de classes ont été la principale raison avancée par les dirigeants d'établissements pour demander aux parents d'aller inscrire leurs enfants dans des écoles privées.
Dans l'un des lycées et collèges visités ce lundi à Lomé, la déception était grande sur le visage des parents surtout ceux confrontés aux difficultés financières et qui sont dans l'incapacité d'aller mettre leurs enfants dans des écoles privées.
"Je suis parent comme vous, j'ai envie de prendre tout le tout le monde. Mais, voyez vous-même, déjà nous avions déjà dans les salles près de 150 élèves soit environ 3 ou 4 par banc. Nos enfants ne peuvent pas étudier dans ces conditions. Nous avons de l'espace, mais nous n'avons pas de moyens pour construire d'autres salles de classes", a indiqué le proviseur à l'endroit des élèves et parents qui n'avaient autre choix qu'une autre option.
Le proviseur a enfin conclu que "tout ceci est le problème de nos problèmes". Le message était alors clair, enseignants, surveillants tentaient d'amener les parents à la raison: les salles de classe sont archicomble, trouvez ailleurs.
Les moins nantis-parents- ont semblé ne pas saisir le message et croient dur comme fer que les responsables d'établissements peuvent encore faire quelques choses. Les aisés ont demandé à leurs enfants de rentrer et que demain mardi, ils vont reprendre les cours dans des écoles privées. Par contre, certains élèves, plus démunis, carrément seront obligés de rester à la maison cette année en attendant de relancer les inscriptions la rentrée prochaine, faute de moyens.
D'autres, vont certainement jouer sur le relationnel pour que leurs enfants soient acceptés malgré le nombre pléthorique. A noter que pour les autres degrés- 5è au Terminale-, l'inscription des apprenants n'a pas posé le même problème comme c'est le cas pour l’entrée en classe de 6è.
Une fois encore, le problème de construction des salles de classe se pose avec acuité et les autorités en charge de l’éducation doivent prendre la mesure de l’offre. Le ministre de l’Education, Esso Solitoki a annoncé à la veille de la rentrée que 355 salles de classes seront construites.
Vivement que les travaux aboutissent pour le plus grand bonheur de l’éducation nationale. En rappel, plus de 2,1 millions d’apprenants ont repris les cours aujourd’hui de Lomé à Cinkassé.
Salle de classe d'un lycée d'enseignement général du Togo (Amoussou-Kopé)
Plus de 2 millions d’apprenants vont reprendre ce lundi 08 octobre 2012 sur toute l’étendue du territoire national la rentrée des classes pour le compte de l’année académique 2012- 2013 après 3 mois de vacances.
Comme l’exige la tradition, le ministre en charge de l’éducation, Esso Solitoki a donné un discours, enregistré samedi à son cabinet où il a annoncé une série de mesures devant permettre aux élèves, enseignants à mieux démarrer cette nouvelle année académique sous de nouvelles auspices.
Au nombre des mesures annoncées figurent : " l’octroi à plus de 5000 écoles primaires publiques de subventions de fonctionnement provenant du budget général, l’ouverture de 7 nouveaux CEG, et de 5 nouveaux lycées ; la mise en service très prochainement de 1700 nouveaux enseignants, 1350 pour les instituteurs stagiaires diplômés des Ecoles normales d’instituteurs et de 127 professeurs stagiaires diplômés de l’Ecole Normale Supérieure ; la construction de 355 salles de classe équipées ; le lancement d’un programme de construction de 815 salles de classe, le lancement d’un programme de construction et d’équipement de 150 salles de classe au primaire et de 200 dans le collège d’enseignement général (CEG) ; la réalisation de 36 points d’eau et de 319 latrines ; la transformation de 198 établissements communautaires en établissement publics ;; la poursuite de l’octroi de l’aide aux enseignants volontaires des écoles primaires publiques".
Toute fois, il est a déploré que c’est à la rentrée des classes que ces mesures surtout celles relatives à la construction des salles de classes sont annoncées alors qu’on aurait pu dire aux populations que tels nombres de salles de classes avaient été construits pendant les vacances.
Dans beaucoup de localités du Togo, il existe encore des établissements construits avec des claies, des pailles et du bois en plein air, à l’instar de ce lycée d’Amoussou-kopé situé a environ 70 km au nord-ouest de Lomé (route de kpalimé). Les apprenants suivent des cours en plein air et à moindres pluies ou de vents violents, les cours sont suspendus. Il n’est pas du tout normal que l’éducation soit négligée à ce point.
A ce lot, s’ajoute la vétusté des cours dispensés, des cours qui sont à l’antinomie de l’évolution du monde moderne marquée par les technologies de l’information et de la communication. En un mot, l’enseignement donné est au rabais, les élèves trainent davantage de lacunes, le niveau est devenu trop bas.
La conséquence est que tout l’appareil éducatif est paralysé et une reforme sérieuse doit être menée en partant d’un diagnostic sans complaisance des maux du système éducatif togolais.
L’évidence aujourd’hui est que l’école togolaise forme plus des têtes bien pleines mais pas de têtes bien faites. Elle forme plus de chômeurs que de cadres capables de prendre le relais.
Il est aussi regrettable de relever que sur les projets annoncés par le gouvernement, très peu arrivent à se concrétiser soit par faute de moyens, soit par duperie de la population, soit parce que les partenaires financiers qui accompagnent certains programmes peinent à décaisser l’argent ou soit que les sous ont été purement et simplement détournés comme c’est le cas de par le passé.
Les autorités en charge de l’éducation nationale doivent prendre la mesure du phénomène en prenant des dispositions idoines afin que les initiatives salutaires annoncées puissent être réalisées.
A préciser que les taux de réussite au CEPD et au BAC sont en augmentation de 3% et de 7% contre une régression de 7% et de 6% respectivement au BEPC et au BAC I- Enseignement général- (Y.A)
Accident de circulation sur une artère de la capitale togolaise
Les accidents de la route au Togo prennent de l’ampleur au point que les morts occasionnées pour la seule année 2012, place le Togo en peloton de tête des pays, où la route tue à chaque minute.
Pour s’en convaincre, les sirènes des sapeurs pompiers claironnent à longueur de journée, 24h/24 pour évacuer les blessés ou les victimes vers les hôpitaux.
Selon le ministère de la sécurité, qui est en train de mettre à jour ses données de 2012, les accidents de la route et les victimes sont en hausse par rapport à l’année passée.
En 2011, 7753 accidents se sont produits au Togo, avec 731 décès et 9302 blessés. Par contre en 2010, ces accidents ont tué 470 personnes et fait 6241 blessés, contre 408 en 2009 pour 4273 blessés sur 2335 cas d’accidents. En 2008, la route à tué 325 personnes et 477 en 2007. En 2006, les accidents ont fait 517 morts.
Un tour au service traumatologique du Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio de Lomé, les témoignages sont poignants et à la vue des blessés avec certains membres du corps- les jambes en l’occurrence complètement fracassés-, on a de la peine à contenir ses larmes.
Mais quelles en sont les causes ? Les experts routiers citent plusieurs causes dont : l’absence du port du casque, la mauvaise maîtrise du code de la route,
le mauvais dépassement, slalom entre les voitures, excès de vitesse, la conduite en état d’ébriété.
A cela il faut s’ajouter,l’état des routes, les surcharges, les faux permis et des permis qui ne sont pas adaptés aux véhicules utilisés.
Aussi, faut-il préciser que les conducteurs de taxi-motos communément appelés les « zémidjans » sont les premiers vecteurs de la mort sur les routes togolaises tant leur comportement et l’ignorance totale du code la vie met la vie des usagers en danger.
Face à l’ampleur du désordre routier et au degré de méconnaissance des usagers de la route, le silence assourdissant des pouvoirs publics inquiète plus d’uns.
Et, cette pagaille est plus entretenue par les policiers qui à longueur de journée se contentent à racketter auprès des usagers 1000 FCFA pour absence de plaque d’immatriculation en lieu et place de vérifier si l’engin est en bon état ou que si le conducteur porte un casque.
Le gouvernement a, à maintes reprises annoncé en conseil des ministres, qu’il prendrait des mesures pour exiger le port obligatoire du casque. Mais à ce jour, rien n’a été fait dans ce sens, si ce sont des chapelets d’intentions qui peinent à se concrétiser.
Au lieu que le ministre en charge de la sécurité, Yark Damehame instruise ses policiers postés sur les feux de signalisation à veiller au respect du code de la route et des panneaux de signalisation, ces agents ont érigé un système d’escroquerie pour arnaquer aussi bien les automobilistes et les taximen.
Le geste est assez routier que les usagers de la route ont fini par prendre habitude. Pour un taximan ou un conducteur de véhicule personnel par exemple, les policiers font semblant de l’arrêter en montant au devant du véhicule comme quoi, qu’ils veulent contrôler si les pièces sont à jour.
Ils prennent les pièces et en dessous est glissé des espèces sonnantes et trébuchantes et ils laissent passer sans aucun contrôle. Les agents de forces de sécurité routière au Togo sont devenus si corrompus au point que les accidents de la route et les victimes sont en hausse.
Les pouvoirs publics doivent prendre des mesures idoines pour freiner cette hémorragie. Ils doivent exiger le port obligatoire du casque en lieu en place à vouloir toujours monnayer cela avec des billets de 1000 FCFA.
Ce serait compréhensible que les policiers togolais arrêtent les usagers de la route pour absence du port du casque ou au moteur défectueux qu’à vouloir toujours prendre la pitance pour absence de place d’immatriculation ou autres motifs.
Les permis de conduire doivent également être exigés de tous les conducteurs et les usagers de la route.
En 1997, le gouvernement avait en conseil des ministres, annoncé la création du Conseil National de Sécurité Routière (CNSR) et de l’Office National de Sécurité Routière (ONSR). A ce jour, ces deux institutions n’ont pas encore vu le jour, ce qui est très regrettable pour le Togo.
Aussi, les campagnes de sensibilisation doivent être intensifiées sur la sécurité routière et sur la nécessité du port obligatoire du casque.
Une politique de sécurité routière dynamique doit être mise sur pied pour informer et éduquer les usagers et punir les imprudents.
C’est le chemin du salut, rien d’autre ! Pendant que vous finissez de lire cet article, un nouveau cas vient de s’enregistrer ! Alors, prudence, la route tue. (©Yohanès Akoli).
Sauvetage à mains nues: Au commencement, était un immeuble à 4 étages
La saga a commencé en milieu du mois d'avril 2012 où un douanier en poste à Cinkassé (520 km au nord de Lomé) démarra ce chantier au quartier Amadahomé, banlieue nord-ouest de la capitale togolaise. Le douanier propriétaire de fait, aurait indiqué aux enquêteurs qu'en fait, l'immeuble ne lui appartenait pas, et que, ce serait la propriété d'un de ses frères vivant à l'étranger.
Difficile d'avoir les noms des acteurs, comme beaucoup l'auraient souhaité, mais, tout porte à croire, selon divers témoins, que c'est le monsieur de l'étranger qui enverrait l'argent au douanier et qui en retour joue l'entremetteur entre les dirigeants chargés de faire exécuter les travaux sur place et le parent à l'étranger. Prudence à cette 1ère version du douanier!
L'immense bâtisse est dressée sur un lot et ce sont habituellement, ceux communément appelés, architecte, chef chantier: maçons, plombiers, ferrailleurs, ouvriers qui animaient la vie sur ce terrain vierge pour faire monter le mythique tour de Babel qui va s'écrouler 7 mois plus tard. Sans aucune autorisation préalable, ni de permis de construire et autres études du sol, du terrain, le reçu de vente de terrain et l'arrogance de l'argent, auraient suffit à ce douanier pour faire entorse aux lois, malgré la sommation de la préfecture du golfe, qui a demandé l'arrêt systématique et immédiat des travaux.
La force de l'autorité est bafouée, la puissance financière, le pouvoir et le relationnel ont suffit à mettre en parenthèse toutes les dispositions en vigueur pour que l'immeuble (RI+4) avec sous sol, soit tiré de terre comme un champignon. Les riverains, eux, n'ont eu leurs yeux pour contempler ce joyau qui venait embellir le paysage de ce nouveau quartier sans histoire, en pleine expansion, suite aux tracées des voies initiée par l'entreprise CECO-BTP.
Les dirigeants du chantier, allaient et venaient. Mais certains ouvriers eux, dormaient sur le chantier, se partageaient même les chambres et couchaient sur les claies, cartons, et autres tissus de fortune. Petit, Etoh, Gossway et Daniel dit "vodoua" sont selon les témoignages, les 4 jeunes ouvriers. La moyenne d'âge entre 25 et 30 ans, les 4 partageaient les chambres de l'immeuble.
La nuit, ils faisaient même inviter certaines femelles qui leur tenaient compagnie dans cette forteresse qui leur servait de refuge. Avec les grandes pluies de ces derniers jours sur la capitale, le colosse dandinait, les riverains en parlaient. Les avertis disent, que la fondation n'est pas stable, que des fissures apparaissent sur l'immeuble.
Les commentaires allaient de bon train, mais personne, n'a pris tout ça au sérieux. Et, à 2h30 min GMT, comme un grand tremblement de terre à l'allure d'un tsunami ou d'une bombe à fragmentation, tout l'immeuble, comme un château de carte, s'écroula. A l'intérieur, 4 vies gisaient sur les décombres face à leur destin. Heureusement, il n’y avait pas de femelles cette nuit là!
C'est le début de la redoutable partie de sauvetage pour tirer des gravas, ces 4 vies restées inanimées. Eux qui, peut-être dans leur sommeil faisaient de beaux rêves, n'auraient jamais pensé se faire surprendre à 2h30mn par l'Apocalypse. Triste fin (A suivre demain pour l'Acte 2 du Cahier du reporter de Yohanès Akoli©).
Une partie de remise de l'argent gré à gré de l'ANSAT aux paysans togolais
L’Agence Nationale pour la Sécurité Alimentaire au Togo (ANSAT) octroie depuis quelques années, à la veille des rentrées des classes, des prêts scolaires aux paysans remboursables en nature (sac de maïs suivant l'équivalent du montant reçu).
L'objectif étant de parer aux bradages des récoltes aux commerçants véreux qui s'enrichissent au dos des paysans en achetant à vil prix leurs récoltes.
En 2012, l'ANSAT a porté cette enveloppe à 700 millions de FCFA, contrairement à l'année 2011, où le fonds distribué aux paysans était de 301 millions de FCFA.
L'initiative très appréciée des producteurs et souvent placée sous la magnanimité du chef de l'Etat souffre des insuffisances à corriger.
D’abord, le show médiatique qui caractérise les cérémonies de remise de ces fonds aux paysans. Il s’agit de billets de banques souvent entreposés sur des tables de fortune sous l'œil des objectifs des caméras (image).
La manière dont ces fonds sont supposés distribués aux paysans relève d'une pure plaisanterie et pourrait être fait autrement.
Certains paysans ont témoigné qu’aussitôt après le départ des autorités et des médias, c'est à peine qu'ils perçoivent la couleur de cet argent.
Et pourtant, ce fonds est censé être distribué à tous les producteurs vulnérables sur toute l'étendue du territoire national.
Ensuite, l’ambitieux programme national d'investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA) estimé à 536 milliards pour une durée de 5 ans doit normalement permettre de poser des actions durables bénéfiques aux ouvriers de la terre.
Mais nenni, rien n’a été encore fait allant dans ce sens, si ce n'est des actions temporaires qui au fond, n'avantage pas du tout les 70% de la population rurale.
Un constat simple! En plus du département en charge de l'agriculture, un autre département -artisanat et emploi des jeunes- dans le même gouvernement, mène aussi des actions similaires sans aucune coordination entre les deux ministères.
Houes, coupes-coupes, dabas, etc. et autres outils de travail sont souvent distribués aux jeunes, des crédits aussi.
Toutes ces actions sont souvent sans efficacités et porteraient plus de résultats si une institution sérieuse et crédible assure la coordination.
En l’occurrence, les prêts et crédits octroyés aux paysans et aux jeunes qui caressent l'idée de retourner à la terre doivent se faire dans les règles de l’art. Ce qui malheureusement n’est pas le cas aujourd’hui.
Le gouvernement à travers le ministère en charge du développement à la base, s'apprête à mettre en place un Fonds de développement à la base, ce qui, à tout point de vue est une bonne chose.
Mieux, serait aussi de mener des études en vue de la création d'une banque de crédit agricole digne de ce nom, dédiée aux 80% des togolais qui tirent directement leur survie de la terre.
Cette banque va financer, à la base, l’Agriculture, l’Élevage, et la pêche avec la possibilité de faire des prêts aux paysans afin de leur permettre de produire en quantité et en qualité les produits vivriers, les produits d’exportation, le bétail, les poissons et crustacés.
Les études préliminaires réalisées soulignent que cette banque soit créée par des actionnaires privés togolais et le gouvernement, avec une participation active des institutions financières régionales ou internationale à savoir notamment: la BAD, la BOAD, la BIDC.
Les autorités togolaises sont certes hantées par la mauvaise gestion et le pillage systématique qui avaient caractérisés la Caisse Nationale du Crédit Agricole (CNCA), mise en place dans les années 80 et qui n'avait pas fait long feu.
La mise sur pied de cette institution bancaire nationale vouée à la cause agricole éviterait qu'un seul président de fédération, Baba Djabakaté détourne 400 millions FCFA alors qu'il a confié avoir juste pris 20 millions FCFA dans les caisses. Les fonds selon lui, ont servit à élargir sa surface cultivable, un crédit sans intérêt qu'il comptait payer sur 5 ans.
"Le principe de prêt est un acquis au sein de notre fédération. Nous sommes en train de prendre des dispositions pour monter une mutuelle de crédit", nous a-t-il confié.
Cette institution bancaire éviterait qu'on distribue de l'argent devant les caméras aux paysans comme quoi, qu'on leur octroie des prêts scolaires.
La future institution bancaire agricole doit pouvoir prendre en compte le volet finances et les producteurs s'adresseraient directement à cette banque.
Les conditions du crédit peuvent se faire à des taux bonifiés ou en tenant compte du mécanisme innovant de l'ANSAT où le remboursement se fait en nature.
La Banque de crédit agricole pourra profiter à tous les producteurs et éviterait, comme c’est le cas aujourd’hui, qu’une minorité en profite à la manière du gré à gré.
Cette institution bancaire participerait également à assainir le secteur agricole et faire du paysan togolais, un vrai acteur de développement. (©Yohanès Akoli)
Lex-ministre togolais de l'agriculture, de l'Elévage et de la Pêche: Messan Ewovor
L'ambitieux programme national d'investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA) piloté et géré d'une main de maître par le tout puissant ex-ministre de l'agriculture, Messan Kossi Ewovor a livré ses premiers résultats, 8 mois seulement après sa mise en œuvre.
La mission Banque mondiale-FIDA, principal bailleurs du programme, n'a pas été du tout tendre avec le ministère de l'agriculture de la gestion approximative qui ait faite de ce programme qui mobilise près de 600 milliards de FCFA.
EN 2009, chef desk Économie dans le mensuel togolais Focus Infos, j'attirais l'attention du gouvernement togolais et des bailleurs sur le coût de ce projet qui faisait le double du budget national de l'époque.
Je tirais la sonnette d’alarme qu'il faudra vraiment être prudent dans les décaissements afin de faire en sorte que, ce projet puisse bénéficier aux paysans togolais.
Aujourd'hui, tout semble nous donner raison. La mission BM-FIDA constate qu’une partie des fonds mis à la disposition du ministère togolais de l’agriculture pour réaliser ce programme a été utilisée sans qu’on ait la possibilité de justifier certaines dépenses effectuées.
La mission de la Banque mondiale a également noté que le Togo éprouve d’énormes difficultés à consommer tout le crédit alloué au projet.
Bref, le chef de mission BM Christian Berger, note avec regret que tout ce qui a été fait jusqu'ici dans le cadre du PNIASA ne profite pas encore aux paysans togolais.
Et ce constat est juste !
Mais comment peut-on imaginer qu'on mobilise les intrants aux producteurs pas en début de la campagne mais à la fin ou pendant les récoltes?
L’exemple des kits composés des semences PASA distribués aux paysans au moment des récoltes.
Aussi, sur ce programme, le ministère de l’agriculture n’arrive pas à associer autant de ressources humaines alors que les ressources sont disponibles.
L'Agence Nationale pour l'Emploi (ANPE) a enregistré en 2 ans, 25 000 chômeurs ou primo-demandeurs d’emploi.
Alors, qu’attend les pouvoirs publics pour décliner ce PNIASA en de véritables programmes afin d’orienter les jeunes sans emploi vers la terre sans trop faire du spectacle et de grande publicité.
Je suis enragé de voir nos ministres d'agricultures se faire accompagner par les caméras de la télévision nationale juste pour montrer qu'on veut vacciner des chiens ou qu'on veut donner des houes, coupes-coupes, et quelques petits crédits aux paysans.
Trop de spectacles, mais très peu d’actions concrètes sur le terrain. De la poudre aux yeux!!!
Je suis aussi forcé de croire ce soir, que c'est la mauvaise gestion de ce projet qui aurait peut-être valu le limogeage de M. Ewovor du gouvernement.
Son successeur, Ouro Koura Agadazi ne fait pas mieux. Il aime aussi le show médiatique. Depuis qu’il est nommé, il n’est pas en mesure de nous communiquer les mesures prises louer les tracteurs aux paysans à bas prix. Il est aussi incapable de nous communiquer les mesures prises pour afin que les producteurs disposent au bon moment les intrants.
On doit mettre fin à l'agriculture à cette comédie et passer aux actions sérieuses qui vont dans l’intérêt de la population.
N'oublions pas que 80% de la population togolaise est paysanne et vive de la terre.
Les bailleurs de fonds sont furieux contre cette gestion calamiteuse et naturellement hésiteront à continuer par mettre de l'argent dans ce programme.
Et qui paye le prix, c'est la population paysanne, la communauté vulnérable.
Le bon sens et l'amour de la patrie doivent prévaloir dans le cœur de nos dirigeants.
Le chef de l'Etat, Faure Gnassingbé doit prendre ses responsabilités en prenant la mesure du drame.
Il doit exiger de ses collaborateurs-ministres des résultats et disposer des services d’espionnages, de contre-espionnages et diligenter des audits réguliers pour vérifier par lui-même si les actions menées portent véritablement des fruits pour le plus grand bonheur des Togolais. (©Yohanès Akoli)